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 'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee

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Z. Louhàn Hurtlake

Z. Louhàn Hurtlake

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'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee Empty
MessageSujet: 'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee   'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee EmptyDim 1 Avr - 15:03

'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee 830991tumblrm1h3u3MTOf1r9poq2o1500

Lorsque l'on est jeune, on ne se rend pas forcément compte à quel point notre vie est précieuse. Après tout, c'est vrai. A dix-huit ans, ce qui nous préoccupe le plus c'est de savoir ce qu'on fera de notre soirée, de savoir qui couche avec qui au Lycée ou encore de savoir quel est le dernier truc à la mode. A dix-huit, on ne pense pas au lendemain. On vit au jour le jour et je dois avouer que cette période de ma vie me manque. J'ai actuellement vingt et un ans, je sais, ce n’est pas beaucoup, mais depuis quelques mois, j'ai l'impression d'être entré brutalement dans la vraie vie. Celle qui est belle et bien réelle. Celle qui fait mal, qui blesse, qui vous ôte les choses essentielles. Celle qui vous fait prendre conscience que la vie est un combat constant. Parce qu'il y a quelques mois, j'ai perdu mon meilleur ami dans un accident de voiture. Depuis ma vie ne ressemble plus vraiment à ce qu'elle était. Je me suis enfermé dans ma tristesse. La drogue et l’alcool sont devenus mes meilleurs amis. Dieu seul sait comment j'ai pu tenir le coup pour poursuivre mes études. J'ai souvent voulu abandonner, mais pour Noam, pour mon meilleur ami, je ne me suis pas laissé abattre. Non loin de là. Je tente tant bien que mal de continuer ma vie comme si c’était tout a fait envisageable. Alors qu’en réalité, chaque matin je rêve de rester enfermer chez moi, de laisser la tristesse m’envahir. Le trou béant qui a pris la place de mon cœur me bouffe de l’intérieur, mais j’essaye... Ou tout du moins, j'ai essayé. Au départ, je n’étais pas tout seul après ce drame. Non. Il a fallu que je m'occupe de Lunhabee la petite sœur de Noam. Je l'ai aidé à ce relevé. En silence on c'est soutenu. Notre histoire c'est un peu la théorie des dominos mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, on s'aide à ce relevé. Ou tout du moins, on s'aidait. Il y a quelques mois, on a dérapé. Enfin, c'était juste un baiser. D'accord, j'en crevais d'envie de le faire... Mais j'avais promis à Noam que je ne toucherais jamais à sa petite sœur. Mais ensuite, elle a disparu. Genre complètement disparue. Il m'a fallu soudoyer le peu d'amis qui nous restaient et ses parents pour savoir où elle partie. Elle n’a rien dit à personne. Elle est partie et c’est tout…

Depuis je me laisse réellement aller. Les études ne m’intéresse plus, je vais en cours, mais je ne sais plus du tout pourquoi, d’ailleurs j’ai raté mon denier examen. Je n’ai pas d’amis, je ne sors jamais excepter pour aller prendre des verres dans un bar ou pour aller chercher un peu d’herbes à fumer. J’erre dans cette ville comme un fantôme. Je n’ai plus l’impression d’être chez moi. Je me sens comme étranger dans cet endroit qui a toujours été ma maison. Chaque coin de rue me rappel Noam, lorsque j’aperçois une jeune femme blonde dans la rue, mon cœur sursaute espérèrent que ce soit Lunhabee, mais ce n’est jamais elle… Ses parents ne veulent plus m’adresser la parole, pour eux, j’ai tué leurs fils et j’ai été incapable de retenir leur fille. Je suis assez d’accord avec eux, mais cela fait du mal de l’entendre dire de gens que j’apprécie réellement et qui ont toujours été plus présent que mes propres parents. Enfin. Voilà une nouvelle journée qui commence. A cette heure-ci je suis déjà censé être en cours, mais je n’ai en aucun cas envie de me rendre dans un amphithéâtre plein de jeunes gens qui me regardent toujours du coin de l’œil et qui murmure à mon passage. Ils savent tous qui je suis, je peux voir la pitié dans leurs regards, mais tout cela me passe au-dessus désormais. Alors au lieu de me rendre à l’université, je me dirige nonchalamment vers le parc de la ville. Je passe devant les femmes et leurs jeunes enfants qui s’amusent sur le toboggan et vais rapidement m’installer sur le banc le plus éloigné de la populace. Ce banc-là n’est pas n’importe quel banc. Je venais ici avec Noam. On venait s’installer là pour discuter tranquillement, loin de sa sœur, loin des hurlements de mes parents. Ici on était bien, personne ne pouvait venir nous déranger. C’était notre coin et on pouvait passer des heures calé ici à rien faire a part regarder les nuages et ce raconter nos vies. Aujourd’hui c’est la première fois que je reviens ici, je ne sais pas pourquoi mes pas m’avaient guidé ici, mais c’est tristement que je finis par m’asseoir lourdement.

Perdu dans mes pensées, les souvenirs m’assaillent. Je ne suis plus vraiment là, je me souviens peu à peu de tout ce qu’on a pu vivre ensemble. Je revois cet accident, nos fous rires, nos sorti et tout ce qu’il représentait pour moi. D’un seul coup, je sursaute en entendant quelqu’un prononcer mon prénom. Je reprends rapidement mes esprits et mon regard tombe sur la silhouette d’une jeune femme aux cheveux blonds comme les blés. Je passe une main sur mon visage et relève le regard pour être sûr qu’il s’agit bel et bien d’elle. « Lunhabee ? » murmurais-je alors tout en me relevant sur ce banc. « Qu’est-ce que tu fait ici ! » lui dis-je d’une façon agressive. Je ne lui avais jamais parlé comme cela, mais c’était sorti tout seul, sans que je ne réfléchisse. Et puis je ne dis plus rien. Je me contente de l’observer en silence. Mon dieu, elle est toujours aussi belle…

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J. Lunhabee Calloway

J. Lunhabee Calloway

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'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee Empty
MessageSujet: Re: 'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee   'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee EmptyDim 1 Avr - 16:32

YOU ARE NOT ALONE IN THIS Ҩ BABY YOU LIGHT UP MY WORLD LIKE NOBODY ELSE c'est au son de ta voix que je m'endormais le soir comme une douce mélodie, berceuse qui chassait mes cauchemars. C'est en sentant ton cœur battre à l'unisson du mien que je me sentais vivant, c'est en sentant ma main dans ta main, mes doigts entrelacés avec les tiens que je savais que toi et moi, c'était pour la vie et bien au delà. C'est en te voyant sourire que je trouvais un sens à ma vie, c'est en te voyant rire que je trouvais l'amour bête, idiot, mais tellement beau et utile, si nécessaire à ma vie. C'est en prononçant ton nom que je savais que c'était toi la bonne personne, mon âme sœur
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∆ NEVER LET YOU GO ⊱ louhàn & lunhabee



Depuis qu'elle était rentrée à Anchorage, cela ne faisait qu'une semaine, la jeune femme enchaînait les nuits blanches sans pouvoir y faire grand chose. Elle ne sortait plus de chez elle, restant cloîtrée jour et nuit dans cet appartement que ses parents lui avait acheté quelque mois avant l'accident de voiture. En une semaine, elle avait déjà établit un trajet très régulier. Chambre - cuisine - salle de bain, parfois elle s'autorisait à rester dans le salon sur le canapé en cuir, elle ne faisait que ça, elle tournait en rond. Même si cet appartement était à son nom, la jeune femme ne se sentait pas chez elle. Elle ne se sentait chez elle nul part. Elle avait été comme déracinée, elle n'avait plus de piliers, tout s'était détruit la nuit où elle avait lâché sa main pour continuer à vivre. Elle s'en voulait encore, parfois elle trouvait la vie injuste de l'avoir gardé en vie plutôt que lui, elle aurait donné sa vie pour Noam, mais le sort en avait décidé autrement et Luna avait pointé son majeur à celui ci. Commençant à sombrer dans une dépression, touchant à la drogue, chose qu'elle s'était interdit depuis toute petite, mais la vie n'avait plus ou presque plus de sens pour elle à ce moment. Parce qu'il était là, lui, au fond d'elle la jeune femme se maudissait de ressentir les sentiments qu'elle avait pour lui. Elle le tenait, intérieurement et si profondément, pour responsable de la mort de son frère. Ils étaient jeunes, c'était la fin d'une soirée, la compétition était née dans leur yeux. Luna n'aurait jamais du lui laisser les clés. Jamais. Elle essayait, quand elle dormait, de changer l'ordre des choses dans ses rêves, essayant de garder les clés de voiture pour elle, laisser son frère sur le côté passager et non à la place du conducteur, il serait encore en vie et elle n'aurait pas eut besoin de fuir cette ville.

Lunhabee se réveilla en sursaut ce matin. Couverte de sueur et tremblante comme une feuille. Elle rabattit ses jambes pour les ramener à elle, ses bras les entourèrent, ses mains agrippèrent la couverture. Posant son menton sur ses genoux, la jeune femme avait la gorge nouée, les larmes montèrent si rapidement qu'elle ne put les garder. Une de ses mains lâcha sa prise et se retrouva très vite dans sa nuque. je suis désolée ... dit-elle avant de pleurer à chaude larme. En silence. La jeune femme souffrait en silence. Elle s'excusait, sans cesse, sans retenue, elle le disait à Noam, à ses parents, à Louhàn, au monde entier sans que chacun d'eux ne puisse l'entendre. Elle se sentait coupable. Ce sentiment n'était qu'aggraver par le fait que la jeune femme ne pouvait oublier son passé. Son hypermnésie lui interdisait et lui faisait revivre chaque moment. les rires qu'elle partageait avec lui, leur coloriage dans sa chambre de gamine, quand sa mère cria et partit. Le câlin qui lui avait donné, début du "nous contre le monde" leur engueulade sur l'envie d'émancipation de la jeune fille, les fêtes en cachette de la blonde, les lendemains de soirée, les prises de têtes, les réconciliation, ses sourires, ses froncements de sourcils. Lui, il lui revenait sans cesse en mémoire. Elle se passa alors une main sur le visage, essuyant délicatement les larmes qui laissaient une traînée salée et brûlante sur les joues rouges de la jeune femme. Mais elle dut se ressaisir bientôt quand elle entendit la porte de son appartement s'ouvrir. Elle sursauta, se recouvrant de sa couverture comme une protection. Luna ? Tu es là ? demanda une voix qu'elle ne connaissait que trop bien. Les pas se rapprochaient. dans la chambre dit-elle alors faiblement. Son sang reprit sa course dans les veines de Luna. Elle essuya rapidement les larmes, enfin ce qu'elle put avant que Lennon débarque dans sa chambre. tu as encore fais un cauchemars ? Luna posa son regard rouge sur la belle Lennon, elle hocha faiblement la tête avant de se laisser basculer sur le côté. Lennon se rapprocha d'elle et s'assit sur le bord du lit, une de ses mains vint se poser sur le front brûlant de la blonde. tu verras tout s'arrangera ... Luna fixa d'un regard vide le mur en face d'elle je ne pense pas ... Lennon soupira de désolement. il faut que tu sortes un peu Luna, tu ne peux pas rester comme ça, ça fait une semaine que tu n'as pas respiré l'air frais de dehors ! je n'en ai pas la force Lennon retira sa main du front de Luna et se leva, la blonde suivi la brune d'un regard étonné. Lennon se dirigea vers la fenêtre et tira les rideaux. La jeune femme dans le lit fut aveuglé par la lumière de l'extérieur. Elle grogna, le rire de Lennon suivit sa réponse. Allez debout maintenant ! je veux plus te voir ici !

Mais qu'est-ce qu'il lui avait prit d'écouter Lennon, pourquoi était elle sortit de chez elle ? Qui plus est, la jeune femme se retrouvait forcer de marcher dans les rues de Anchorage, n'ayant plus la force de monter dans une voiture. Les gens sur son passage la regardaient d'un air qu'elle n'aimait pas beaucoup, elle était devenu une étrangère, une fille du passé, elle savait qu'ils voulaient tous l'arrêter pour lui parler, mais elle continuait sa route, des regards fuyants leur disaient de ne rien tenter, elle ne voulait parler à personne, elle était sortit juste prendre l'air, comme lui avait dit Lennon pourtant elle aurait très bien pu se mettre à sa fenêtre et respirer l'air de chez elle. Mais il fallait l'admettre, marcher lui faisait du bien, elle sentait son corps prendre vie peu à peu. Les mains dans les poches de son jeans taille basse, la jeune femme regardait par terre et pas devant elle, les talons de ses bottes claquaient sur le bîtume, pour être incognito la jeune femme devrait revoir son mode opératoire. Les écouteurs dans les oreilles, elle n'écoutait que le son de sa musique, sa tête ne se balançait plus comme avant. Elle avait essayé de faire un effort pour sa première sortie en ville, en faite c'est plutôt Lennon qui l'avait habillé et maquillé.

Instinctivement, elle se retrouva dans le parc de la ville, elle reçu un coup au coeur quand elle comprit que machinalement, son corps s'était rendu là alors que pour elle, son esprit tout du moins était toujours devant le café. Elle retira alors les écouteurs de ses oreilles et les fourra maladroitement dans la poche de sa veste en cuire. Elle avala difficilement sa salive avant de marcher un peu plus dans ce parc qu'elle ne connaissait que trop bien, repère de Noam et Louhàn. Louhàn, prononcer ce prénom lui était difficile, elle avait le coeur serré et les larmes lui montaient aux yeux à chaque fois qu'elle pensait à lui. Louhàn. Louhàn. Louhàn ? lâcha-t-elle surprise, devant un banc. Le jeune homme assit sur ce dernier leva alors la tête, il avait l'air surprit, plus qu'elle. Lunhabee ? il ne l'avait pas oublié. Il se releva alors. Qu’est-ce que tu fait ici ! la jeune femme eut un geste de recul, il avait dit ça si agressivement que ça l'avait surprit, jamais il ne lui avait parlé comme ça. Relevant alors la tête, croisant ses bras contre sa poitrine, elle ne savait que lui répondre. Que c'est vrai, elle n'avait pas à être là, mais si ça le gênait tant que ça pourquoi l'avoir sortit de la voiture ? Qu'elle n'aurait jamais du rentrer à Anchorage. Finalement elle ne put dire ravie de te revoir aussi. étrangement son ton était neutre, elle avait dit ça si facilement qu'elle ne savait plus ce qu'elle pensait. mais je vois que je gène, alors je vais partir. commença-t-elle en baissant le regard. ce n'était pas une bonne idée de sortir ... murmura-t-elle.
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'you really miss me, you know...' ♣ lunhabee

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