Citation :

Loïs Juliet, Abernathy.

i had to find you, tell you i need you

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NOM ◭ Abernathy. PRÉNOM(S) ◭ Loïs, Juliet. SURNOM(S) ◭ aucun. ÂGE ◭ vingt-six ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◭ 4 décembre, à Anchorage. MÉTIER/ÉTUDES ◭ Institutrice et illustratrice à ses heures perdues. SITUATION FINANCIÈRE ◭ Moyenne. STATUT CIVIL ◭ Veuve. TRAITS DE CARACTÈRE ◭ douce, rancunière, persévérante, maladroite, généreuse, arrogante, naturelle, sincère, naïve, têtue, émotive, pragmatique, analyste, perfectionniste, impulsive, enfantine, maternelle, protectrice. GROUPE ◭ Breathe me. AVATAR ◭ Sophia la magnifique Bush. CREDITS ◭ gifs par cassidyss et icônes par tryciäa

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adore conduire ◭ prend le volant quand elle a besoin de réfléchir ◭ fait du bénévolat dans un refuge pour animaux ◭ oublie toujours ses clés ◭ mordille sa lèvre inférieure lorsqu'elle est nerveuse ◭ passe ses week-ends en pyjama ◭ adore cuisiner ◭ pleure quand elle s'énerve ◭ chante sous la douche, en faisant le ménage et en cuisinant ◭ fait un footing à peu près tous les matins ◭ ne boit pas de café, préfère le lait au chocolat ◭ joue de la guitare acoustique ◭ possède une très grande connaissance générale ◭ a une chatte qui s'appelle Jelly ◭ est fan du rock des années 80' ◭ lit et relit les classiques de la littérature ◭ parle français, anglais, espagnol et italien et baragouine le russe ◭ possède une incroyable mémoire photographique ◭ écoute la radio dès qu'elle a une seconde ◭ adore voyager

→ POURQUOI ECOUTEZ-VOUS LA RADIO ? Parce que j'adore la musique. Elle me fait sentir bien et me permet de réfléchir. C'est une véritable habitude, dès que j'entre dans ma voiture, c'est la première chose que je fais. La musique m'accompagne à peu près pendant tous les moments de ma journée. C'est quelque chose de véritablement réconfortant pour moi, dans les pires et meilleurs moments.
→ QUEL EST VOTRE PROBLÈME EN CE MOMENT ? Des problèmes, j'en ai des tas, à mon grand regret. Entre mon incapacité à finir mon contrat d'illustrations et ma petite soeur qui ne cesse de faire des bêtises, il y a aussi cette tonne de corrections que j'ai à faire et les rénovations qui ne sont toujours pas terminées dans mon appartement.
→ SERIEZ-VOUS PRÊT A DEMANDER CONSEILS A STEREO HEARTS ? POURQUOI ? Non, je ne crois pas. Enfin, peut-être anonymement, mais pour l'instant, je n'ai jamais eu ce besoin. Je n'ai pas l'habitude de me confier à quiconque, donc je me vois plutôt mal écrire ou appeler les animateurs de ces émissions. Je préfère me fier à mon propre instinct plutôt que de m'appuyer à l'opinion des autres.

en savoir plus:

Nobody said it was easy.

no one ever said it would be this hard

Anchorage, 2002
« Bon sang, me semble que c'est pas si compliqué ! T'es blonde ou quoi ? » « Va te faire foutre, Jared. » Je lui lançai un terrible regard noir avant de redémarrer la voiture et de la mettre en marche. C'était quoi cette idée de demander à Jared de m'apprendre à conduire en manuel, c'était la personne la moins patiente du monde et le pire prof que j'ai jamais connu. « Ouais, voilà, il était pas trop tôt. Bon et tu te mets en deuxième. » Je hochai la tête et obtempérai. Un sourire béat s'afficha sur mes lèvres. Je dirais que c'était à ce moment que j'ai su que conduire serait mon moyen de m'échapper du monde extérieur. Jared démarra la radio, la tourna à sa station préférée et se détendit sur son siège. « Alors, comment comptes-tu me remercier ? » Je roulai les yeux. « Te remercier pour quoi ? Tu fais juste gueuler depuis ce matin. » Il m'imita sur un ton moqueur avant de rire doucement. « Ramène-nous à la maison, Abernathy. » Je poussai un léger soupir. Jared était mon voisin depuis aussi longtemps que je me souvienne. Et il était mon meilleur ami depuis autant de temps. Nous avions une relation véritablement fusionnelle, le lien qui les unissait était fort, indestructible. Ils étaient de véritables inséparables, prenant soin l'un de l'autre, faisant les quatre cents coups, ils étaient tout l'un pour l'autre.

Anchorage, 2005
J'ajustai nerveusement cette robe blanche, puis replaçai une mèche de cheveux dans mon chignon. « Tu veux tenter de m'expliquer encore pourquoi tu fais ça ? » Je lui jetai une oreiller au visage et il s'en protégea en plaçant son bras devant son visage, riant aux éclats. « Non, mais tu vas sérieusement te marier ? J'arrive pas à y croire. » Je poussai un long soupir, ne sachant pas trop quoi en penser non plus. « Et bah, va falloir t'y faire, parce que mon rendez-vous est dans une demi-heure. » Il hocha la tête avec une expression que je ne sus décoder. « Pourrais-tu.. » Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il s'était déjà levé pour venir m'aider à zipper la robe. Ses doigts caressèrent doucement mon dos, puis ma nuque. Je me retournai précipitamment et nos lèvres se retrouvèrent à une distance minime. Je retins ma respiration pendant ces quelques secondes et, lorsque nos regards se croisèrent, nous fîmes tous les deux un pas pour s'éloigner. La tension était palpable, le malaise aussi. « Eumh... Tu viendrais me reconduire ? »

Anchorage, 2007
La maison regorgeait de gens. Tous vêtus de noir, de la tête aux pieds. Ils venaient, un à un, me présenter leurs condoléances. La mort de David laissait un vide, un trou béant, mais un trou qui finirait par se refermer. J'étais anéantie. Quelques heures plus tard, les gens quittèrent la maison, la laissant encore plus vide qu'avant. J'entendis la porte s'ouvrir et tournai le regard vers celle-ci. Il venait de franchir la porte. « Qu'est-ce que tu viens faire ici. » Il s'approcha de moi, mais je lui intimai de garder une distance entre nous. « Je suis venu pour voir comment tu allais.. Je suis désolé pour ce qui arrive. » Je roulai les yeux tout en sanglotant. Il s'approcha et je déposai mes mains sur son torse pour le garder à une certaine distance. « Je devrais pas être aussi atteinte.. » Mes bras retombèrent ballants le long de mon corps et il m'entoura de ses bras. Il frottait doucement mon dos. « Ça faisait deux ans que vous étiez ensemble, tu as bien fini par t'attacher à lui. Tu l'aimais Loïs. » Les larmes coulèrent sur mes joues. « Peut-être. » Il resserra son étreinte autour de moi, mais ne répondit rien.

Anchorage, 2008
« Alors, Miss Loïs, qu'est-ce qui lui est arrivé à Jane Austen ? » Je souris en m'asseyant sur le coin de mon bureau. « Vous verrez lundi, mes chers. Fermez vos manuels, il n'y a pas de devoir pour le prochain cours. » Il y eut de nombreuses exclamations et la cloche sonna. Ils se précipitèrent à l'extérieur de la classe, c'était un vendredi comme les autres. Je ramassais mes affaires lorsque je sentis une présence dans la pièce. Je me retournai, sachant pertinemment que c'était Jared. Je m'approchai de celui-ci et je lui fis la bise. « Vous avez vu, c'est l'amoureux de Miss Loïs ! » Les enfants s’esclaffèrent avant de partir en courant vers la sortie. « On ne court pas dans les corridors ! » Je refermai la porte de la classe et continuai de ranger mes affaires dans mon sac. « Alors que me vaut cette visite ? » Il semblait plutôt mal à l'aise, ça me donna envie de rire. Rares étaient les fois où il était ainsi. « C'est ta soeur. Je l'ai ramassée au poste... Une manifestation un peu trop agressive si j'ai bien compris. » Je poussai un long soupir. « Encore ? » Il hocha la tête, se retenant de rire.

Anchorage, 2010
Il s'accouda au cadre de la porte, un sourire béat aux lèvres. « Tu es complètement saoule. » Chancelante, je le rejoins. « C'est toi qui ose me dire ça ? » Il replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille et je gloussai. À ce moment précis, je ne pouvais me mentir et dire que je ne ressentais pas plus que ça pour lui, je ne pouvais pas me mentir et dire que je n'étais pas amoureuse de lui depuis toujours. Ses doigts qui venaient tout juste de replacer mes cheveux se posèrent sur ma joue. Je déglutis difficilement. À quoi jouait-il ? « Ne fais pas ça.. » Il roula les yeux et poussa un soupir. « Je sais que t'en as envie autant que moi. » Il attrapa mes mains et les posa sur son torse, sur son coeur. Il battait fort. « C'est l'effet que tu me fais, je peux pas le nier. Tu ne peux pas le nier. » J'attrapai son visage entre mes mains et l'embrassai avec fougue. Mes jambes entourèrent sa taille et il me fit entrer dans l'appartement, sans cesser de m'embrasser. Il n'eut rien d'autre, on s'allongea avant de tendrement s'endormir dans les bras de l'autre.

Anchorage, 2012
Je tournai à la radio à ON avant d'ouvrir mon logiciel. Je portai le bout du crayon à mes lèvres, retroussant ma lèvre supérieure. Je devais finir ce contrat. C'était des images pour un livre pour enfants. L'alphabet grâce aux animaux. La musique me berçait et je commençai à gribouiller quelques croquis. Mon téléphone vibra, c'était un texto de Jared. Je souris et lui répondis. Il voulait sortir, mais je devais absolument finir ça. Tout était comme avant, comme si nous n'avions jamais échangé ce baiser. J'avais enfoui mes sentiments à nouveau et tout était redevenu normal.