« non mais tu te fous de ma gueule aussi, c'est quoi ce bordel ?! » hurla l'anglaise à son mari, elle le regarda méchamment, un doigts pointé en sa direction. Ce qu'elle voyait la m'était hors d'elle, elle avait envie de vomir.
« non c'est pas ce que tu crois ! » la phrase de trop, la jeune femme regarda sur le côté et pris la première chose qui lui tombait sous la main, heureusement l'objet en question n'était pas à elle, elle le balança alors de toute ses forces contre le mur, le vase immonde que son mari lui avait offert pour leurs deux ans de mariage se brisa en mille morceaux, tombant sur les causes de cette scène.
« Non ferme là, ne me dis surtout pas ça enfoiré ! C'est finit ! » dit-elle en prenant son sac à main et se retourna pour sortir de la chambre. Elle se retourna et enleva son alliance d'un air furieux qu'elle se brisa le doigt, elle hurla de douleur mais oublia très vite et jeta son alliance à la figure de son ex-mari. Elle ne dit plus rien et laissa son mari au lit avec sa patronne. Quand elle passa dans le couloir, la jeune femme mit tout sans dessus dessous, les tableaux de mariage étaient par terre, les objets se trouvant sur les étagères volèrent par terre. Elle claqua alors la porte et dit au revoir à cette vie. Son coeur était brisé, haché, soudainement elle ne crut plus en l'amour, elle monta alors dans sa voiture et se cogna la tête en y entrant, elle se frotta la partie endolorit et se mit à pleurer, les mains accrochées au volant, son doigt la faisait souffrir, les larmes coulaient à flots sur ses joues, lorsqu'elle releva la tête, elle remarqua que le ciel était devenu gris et il pleuvait, elle s'arrêta de pleurer et demanda au ciel
« sérieusement ? » elle secoua la tête, n'attendant pas de réponse de sa part, elle démarra et partit loin de cet appartement. Elle aurait juré que le temps était avec elle, il pleuvait, la radio ne passait que des musiques déprimés. C'est dans un virage que la jeune femme perdit le contrôle de sa voiture qui fit plusieurs tonneaux sur plusieurs mètres. A l'arrivée la voiture était complètement détruites, les vitres brisées tâchées de sang. Le spectacle donnait froid dans le dos, même la personne au coeur de pierre aurait pleuré devant cette scène, plus loin, un corps était allongé sur le bitume. Le corps n'est autre que celui de Roxane Delwet ...
« où suis-je » murmura la voix qui s'était tût pendant cinq mois environ. Cette voix appartenait à Roxane Delwet, jeune femme franco-anglaise. Âgée de vingt trois ans, est revenue d'un état comateux ayant duré cinq mois après un terrible accident de voiture. Voilà ce que lisait en gros le médecin qui se tenait au pied du lit de la jeune femme.
« Bonjour Roxane, vous êtes à l'hôpital. » dit-il d'un ton rassurant qui apaisa la malade.
« comment ça à l'hôpital, qu'est ce qu'il s'est passé ? » demanda-t-elle en se relevant comme si elle s'était soudain réveillée d'un cauchemar, mais la douleur qui se fit sentir au niveau de ses côtes la fit s'allonger de plus belle. Une grimace de douleur étira son beau visage.
« oui, vous avez eu un accident de voiture, il y a de ça cinq mois ... » Roxane n'arrêta pas le docteur, pas seulement parce qu'elle voulait savoir la vérité, mais surtout pour entendre sa voix. Cette voix lui était familière et pourtant elle ne venait de mettre un visage dessus que maintenant. Pendant cinq mois, le docteur Marc-Antoine Chamberry l'avait veillé, prit au départ de pitié mais au fil des jours, le médecin s'était prit d'affection pour cette jeune femme inconnue. Son réveil date maintenant d'un mois, tout les jours, Marc-Antoine vient voir sa patiente, si bien que souvent, le jeune homme arrête son service en début d'après-midi pour être avec elle. Un véritable coup de foudre ? Il se pourrait bien. La dernière pensée de Roxane avant son accident était je ne crois plus en l'amour ... aujourd'hui, la jeune femme ne pense plus pareil. Elle est retombée amoureuse, mais pas le même amour que celui de son précédent mariage, non c'était un amour plus fort, plus beau. Un amour qui, un ans et neuf mois donna naissance à une petite fille. Everleigh Jennifer Chamberry-Delwet dite Kida Chamberry.
C'était un jour comme les autres, enfin d'apparence, pour la première fois en ce mois de juillet il pleuvait, ce n'était pas quelque goutte, non c'était une pluie forte mais chaude, elle lavait presque les voitures couvertes de la poussière de la ville de Paris, la ville natale de la petite Kida. Elle sortait tout juste de l'école quand cette pluie s'est abattue sur elle et ses petits camarades. Malgré les demandes des professeurs de rentrer dans l'établissement en attendant les parents, Kida n'en avait fait qu'à sa tête, comme d'habitude à vrai dire, mais si elle n'avait pas fait ce geste fou, elle ne lui aurait probablement jamais parlé. Alors elle se faufila un chemin entre les élèves qui essayaient de rentrer dans l'école, se couvrant la tête avec leur cartable, elle dut jouer des coudes pour sortir de cette marée d'élèves mais elle réussit enfin. Elle descendit les quelques marches et prit plaisir a sauter dans la flaque qui commençait à se former au pieds des escaliers, salissant au passage ses ballerines blanches et sa jolie jupe blanche brodée de dentelle.
« Kida revient tout de suite à l'intérieur ! » cria sa maîtresse, elle se retourna alors vers elle, un sourire aux lèvres, un sourire espiègle qui en disait long sur ce qu'aller faire miss Chamberry.
« Kida je t'ordonne de revenir ici, ne m'oblige pas à venir te chercher ! » tout les élèves s'étaient tus et regardaient la petite brunette, en attendant de ce qu'elle allait faire. Un combat commençait entre Kida et sa maîtresse, pourtant Madame Bergson devait savoir à qui elle avait à faire. Alors Kida ramena son cartable dans son dos, passant les brettelles sur ses épaules. Elle n'avait pas de manteau, sa robe était déjà trempée, elle lui collait à la peau comme ses cheveux bruns. Elle leva alors les bras et commença alors à tourner sur elle même, les gouttes perlaient sur son visage, elle avait le sentiment d'être libre, de toute façon attendre là où à l'intérieur son papa, c'était la même chose où presque, si elle attendait à l'intérieur, elle se voyait déjà entrain d'écouter les conversations des grands en essayant de comprendre sans y parvenir, si elle attendait dehors, elle pourrait alors s'amuser et profiter de cette journée de pluie pendant ses vacances. Elle tournait, tournait si bien qu'elle entendit alors les cris de joies de ses camarades et des bruits de pas, tout le monde sortait pour profiter de la pluie. Les maîtresses s'avouaient vaincus. Mais la rigolade commençait à s’atténuer, les parents venaient chercher leurs enfants, sourires aux lèvres de les voir s'amuser comme ça. Kida fit la dernière à partir, enfin l'une des dernières puisqu'il restait un garçon avec elle. Ils durent rentrer à l'intérieur, Kida s'attendaient à se faire gronder par sa maîtresse mais il n'en fut rien.
« Mais regarde moi dans quel état tu es Kida, tu n'aurais pas dû sortir comme ça surtout habillé en blanc, mija la prochaine fois demande une blouse, regarde moi ça tu vas tomber malade. » lui dit sa maîtresse alors qu'elle essayait de la sécher avec une serviette.
« tata, c'est toi qui va me ramener ce soir ? » lui demanda-t-elle d'une petite voix alors que sa tata, sa maîtresse, lui sécher les cheveux. Elle baissa la tête, sa tata ne répondit que par un soupir avant de partir dans la salle en face, une larme s'échappa alors de son oeil gauche, son visage qui était il y a une minute joyeux devient triste, alors les doigts entrelacés, elle dit tout bas
« faite que mon papa vienne me chercher s'il vous plait. » elle s'essuya alors la larme qui coulait sur sa joue, laissant au passage une traînée brûlante et salée.
« si tu veux ma maman peut te ramener à la maison, comme ça ton papa il pourra venir te chercher à la maison, en plus je crois que maman a fait des cookies ! » lui dit alors le petit garçon qui vint s'asseoir à côté d'elle. Un sourire d'espoir naquit sur les lèvres de Kida, ses yeux commençaient à briller.
« oh oui ! ce serait gentil ! » dit-elle avant que sa tata ne revienne avec deux nouvelles grosses serviettes qu'elle donna à chacun des deux.
« Kida, ton papa ne viendra pas te chercher aujourd'hui » la demoiselle arqua un sourcil, son sourire se perdit
« qu'est-ce-qu'il y a tata ? » « ton papa ne viendra pas ce soir, ni les autres soirs » « non mais ne t'inquiète pas, sa maman va venir me chercher » sa tante baissa la tête en la secouant, elle ne savait pas comment dire ça
« mais il sera là demain, ne t'inquiète pas, c'est qu'il vient de m'appeler tout à l'heure, il ne pourra pas venir te chercher » « ho. » mais elle n'eut pas le temps de répondre, qu'une magnifique femme entra dans le couloir, essayant de refermer son parapluie et de le secouer.
« Kol ? » Kida posa alors le regard sur le jeune garçon qui était assit à côté d'elle, il tourna la tête et sauta instinctivement de sa chaise, laissant tomber sa serviette et courut vers sa mère qui l’accueilli dans ses bras.
« je suis désolée d'être en retard, mais il y avait des bouchons, allez viens la limousine attend mon coeur. Vite, dis au revoir et on part ! papa va bientôt arriver, les cookies sont encore chaud ! » lui dit-elle en le prenant la main. Kida regarda cette scène, un pincement au coeur, jamais ses parents n'étaient jamais venus la chercher comme ça. Une larme coula de nouveau sur sa joue, mais sa tata l'essuya rapidement avant de la prendre dans ses bras. Elle commençait alors à comprendre, en voyant Kol et sa mère, d'accord sa maman a elle l'aimait beaucoup, mais elle n'était pas si proches que ça, elle avait beaucoup de travaille, vous savez quand on a une maman actrice, c'est pas facile. Elle fourra sa petite tête brune dans le cou de sa tante qui essayait de la calmer.
« je suis désolée ma chérie, mais ne t'inquiète pas, tout va s'arranger pour toi. » lui dit-elle d'une voix douce.
« Kida ?! » la demoiselle releva la tête.
« tu peux venir si tu veux » Kida tourna la tête vers sa tante.
« ne t'inquiète pas Magdalena, elle sera mieux à la maison qu'attendre dans le froid ! » « d'accord allez vas-y ! » Kida prit sa tante dans les bras, elle se leva de son siège et sa tante l'accompagna jusqu'à eux, Kol lui prit la main et l'entraîna dehors pour aller dans la limousine, quand elle se trouva devant cette immense voiture, Kida ne comprit pas tout à fait son utilité mais elle y entra quand même. Sa bouche était en feu, elle avait essayait de fourrer un cookie encore chaud dans sa bouche, sous un cap ou pas cap de Kol. Ses mains s’agitaient devant sa bouche, pour essayer de faire du vent afin d'atténuer la douleur, la seule chose que fit Kol pour l'aider était de lui jeter son verre d'eau à la figure. Kida tomba à la renverse sur le canapé, la tête complètement trempé et la douleur partit. Kol se redressa alors
« je suis désolé, je voulais pas ! » Kida explosa de rire après avoir récupérer ses esprits. Elle s'essuya alors la figure avec la serviette que lui tendait Kol. Il avait l'air tout gêné.
« ne t'inquiète pas c'est pas grave ! » Kol s'assit à côté d'elle, un regard inquiet, Kida se redressa et essuya les dégâts.
« Kol c'est pas grave je te dis ! » dit-elle en posant la serviette sur la table basse.
« t'es sûr ? » Kida fit un oui de la tête. Une musique que Kida adorait passer à la télé. Elle se leva alors du canapé et commença alors à danser, sous le regard interrogatif de Kol, voyant qu'il ne faisait rien, elle se retourna et lui prit la main pour l'emmener avec lui sur la piste de danse improviser. La chanson passée, la mère de Kol vint avec une assiette pleine de bonbons en tout genre et la posa sur la table. Kida se rassit sur le canapé et dessina sur une feuille, les crayons éparpillés sur son espace, elle utilisait le bleu, le orange et le jaune, le blanc, le rouge pour au final donné un dessin signée d'une enfant de sept ans. Kol quand à lui, avait prit un des réglisse de l'assiette et avait essayer de faire une bague avec. Une fois la bague terminée, il se retourna, Kida lui montra son dessin et il lui montra la bague.
« Ho elle est trop joli, c'est avec du réglisse ? » demanda-t-elle en posant son dessin
« oui, tu veux te marier avec moi ? » « tu veux te marier avec moi ? mais on est pas trop jeune ? » « non quand on est amoureux, on est pas trop jeune ! » « d'accord ! je veux me marier avec toi ! » lui dit-elle en tendant son annulaire, Kol lui passa la bague au doigts.
« Et voilà ! » Kida se leva et entraîna Kol sur leur piste de danse, ce fut la danse qui scella leur union.
« je vais t'avoir avec moi toute la vie » lui dit-il en posant un baiser sur sa joue. Ce fut leur premier moment de complicité. Jours après jours, les deux enfants restaient sans arrêts ensembles. Kida se sentait bien avec Kol, et vice versa.
« bon sang Kida, s'il te plait dépêche toi, j'ai envie de faire pipi aussi ! » entendit-elle derrière la porte, cette phrase et le ton qu'avait employé sa meilleure amie la faisait sourire. Ce n'est pas pour autant que Kida allait se décider à sortir des toilettes. Elle avait déjà terminé de faire pipi mais rien que pour faire chier la brunette derrière la porte encore un peu elle allait rester encore un peu.
« mais j'ai pas finis, t'attend ton tour ! comme tout le monde » dit-elle en riant.
« mais je t'ai entendu tirer la chasse, je t'ai grillé allez maintenant sors, s'il te plait, putain Everleigh Jennifer ma vessie va exploser ! » Kida étouffa un rire dans ses mains
« pff, t'es même pas marrante, c'est bon je sors » sa meilleure amie avait encore gagné et ça tapait sur le système de Kida . Elle se mit alors debout et ouvrit la porte qu'elle avait fermé à clés.
« pfff, pourquoi tu t'es pas fais pipi dessus ? » demanda-t-elle en boudant alors que sa meilleure amie la poussait pour rentrer dans les toilettes. Kida partit alors dans la salle de bain et se lava les mains et se passa un peu d'eau sur le visage. Elle se regarda quelque minutes dans le miroir en face d'elle. Elle soupira mais se ressaisit très vite lorsqu'elle vit sa meilleure amie rentrer dans la même pièce qu'elle, honteuse elle baissa le regard sur ses mains posées sur le rebord du lavabo.
« ça ne va pas Kida ? » dit-elle en la prenant dans ses bras, Kida sentait le menton de Jeneysia se posait sur son épaule. Elle releva la tête afficha un air triste dans la glace.
« je pense encore à lui, je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il ne va plus être là, il me manque tellement ! » Elle sentit la fille qu'elle considérait comme sa soeur la serrer un peu plus dans ses bras. Kida sentait les larmes lui montaient aux yeux, sa gorge était nouée. Elle ne savait pas comment digéré la nouvelle, elle n'avait pas prévu cet évènement là, comment allez réagir sa famille, sa mère et son père, mais surtout Kol, il était le principal concerné. Il était son meilleur ami depuis l'enfance, son premier baiser, son premier amour mais surtout sa première fois, première fois qui l'avait mise enceinte.
« ne t'inquiète pas pour ça d'accord ? » « mais comment tu peux dire ça ? je n'ai que dix-neuf ans, je commence ma première année d'université et j'ai eut la bêtise de tomber enceinte et en plus de mon meilleur ami Jeneysia sourit désolée en guise de réponse. Pourtant même avec ce sourire, Kida n'arrivait pas à se faire à l'idée. Puis elle leva la tête et lui dit.
« qu'est-ce-que je vais faire ? » demanda-t-elle en se retournant vers son meilleur ami.
« descendre » Kida se retourna vers la porte, son père s'y tenait, les bras croisé, son visage était impassible
« c'est pas ce que tu crois ! » « Jeneysia, tu ferais mieux de rentrer chez toi. » dit-il sur un ton catégorique, ce que la jeune femme fit, laissant Kida et son père face à face. Elle sentait on ventre se tordre, elle pouvait pas gagner contre lui, elle baissa la tête et sortit de la salle de bains, suivant son père.
« papa je suis désolée ! » mais il ne répondit pas, une fois dans le salon, son père s'assit en bout de table.
« Qui est le père ? » Kida baissa le regard, serrant ses doigts nerveusement.
« Kida ! » « Kol. » « Kol ? »« Oui. » « ça fait combien de temps que tu sais que tu es enceinte ?» Kida se mordit les lèvres.
« Sa va faire deux semaines que je le sais, je suis enceinte de quatre mois, ça s'est passé lors de la soirée de fin d'année, pour fêter notre bac. » Elle allait continuer mais son père la coupa net.
« Tu vas partir de ma maison et très vite. » Kida releva la tête, choquée, son monde s'écroulait, son père la virait de chez elle. Les larmes coulaient sur son visage, elle le supplia, elle supplia sa mère de lui venir en aide mais rien à faire. Elle partit deux semaines plus tard, son père l'envoya loin, à Anchorage, en Alaska.
« MADDDIIIIE » hurla-t-elle depuis la salle de bain, elle était tordu de douleur, se tenant le bas du ventre, essayant d'appuyer pour faire partir la douleur mais rien a faire, la douleur la prenait de l'intérieur.
« Maddie, je viens de perdre les eaux ! » la jeune femme enceinte de neuf mois avait perdu les eaux, sa cousine partit chercher le sac de change qu'elles avaient préparés depuis une semaine, elle chercha les clés de la voiture.
« Okay, on y va maintenant ! » dit-elle prenant sa cousine par la taille, l'emmenant à l'hôpital. Le travail dura cinq heures, cinq heures de souffrances atroces, d'hurlement. Maddie ne sentait plus sa main. Mais Kida avait gagné, elle avait réussit quelque chose de bien. C'est quand on lui mit son fils dans les bras qu'elle sentit un sentiment nouveau l'envahir, un sentiment de fierté, de joie et d'amour, elle se demanda alors si sa mère avait ressentit ça quand elle l'avait mit au monde.
« Il est magnifique ! » « Oui, il est vraiment beau » Kida releva alors la tête vers Maddie, un sourire sur le visage, elle lui demanda
« Maddie, je peux te demander quelque chose ? » elle serra alors ses lèvres, son sourire ne la quittait pas.
« Oui ? » « A défaut de ne pas avoir de père, il pourra avoir une marraine, tu veux bien être la sienne ? » « Oh mais avec plaisir » Kida vit des larmes coulaient sur le visage de la brune, elle reporta son attention sur son fils, il était magnifique, le plus beau bébé du monde, d'après elle.
« mais j'ai pas réfléchit au prénom, je ne savais pas le sexe ! » dit-elle en levant la tête, posant son regard paniqué sur la sage-femme qui devait sûrement être là pour lui donner un prénom.
« Vous n'avez pas encore trouvé de prénom ? » La jeune femme baissa alors le regard vers son fils, elle plongea son regard dans le sien, le visage de Kol lui revint en mémoire, elle leva la tête.
« Il s'appellera Andreas. » « Tu es sûre ? » « Oui, plus que sûre. » Oui elle était sûre de ça, il s'appellerait comme son père. Deux semaines plus tard, la jeune femme rentra chez elle, enfin chez Maddie, mais elle savait qu'elle n'allait pas tout le temps créché chez elle, surtout avec le petit qui ne faisait pas ses nuits. Alors elle prit ses économies, celle qu'elle avait acquit avec son boulot et se chercha un nouvel appartement, dans le même immeuble, tant qu'à faire. Mais elle n'avait pas assez d'argent, mais elle réussit à s'arranger avec le gardien de l'immeuble qui lui laissa trois mois de réserve, mais les jours étaient de plus en plus durs, jusqu'à ce que sa mère refasse surface, son père était partit avec une autre femme, Kida connut alors la vérité, son père ne voulait pas que la mère et la fille garde contact, il lui avait interdit de l'appeler, mais maintenant qu'il était partit elle voulait renouer contact, Kida était réticente, elle n'avait pas oublié les mois de galère et de pleurs qu'elle avait subit mais sa mère lui manquait, terriblement. Kida lui apprit alors l'existence de son petit fils, elle lui raconta alors tout ces problèmes, qu'il ne faisait pas ses nuits, qu'elle n'avait pas assez d'argent. Qu'elle lui manquait. Deux semaines après cet appel, le compte en banque de la jeune femme se remplit, elle ne fut plus dans le besoin.
« Andreas allez viens ! » la jeune femme tendit les bras vers son fils, il avait maintenant cinq ans et sa bouille la faisait toujours craqué.
« allez viens, on va voir marraine. » le petit blond se leva alors du canapé, éteignant la télé avec la télécommande et vint se loger dans les bras de sa mère en courant.
« mais elle est pas là marraine ! » Kida regarda son fils
« tu es sûre ? » il hocha la tête et se trémoussa pour redescendre par terre, il courut alors dans la cuisine, sa mère à sa suite
« regarde ! » il montra alors un petit papier jaune avec l'écriture maladroite d'Andreas, elle se mit à sa hauteur et lut le papier, marraine pas là.
« ah oui tu as raison. » elle se tourna alors vers son fils
« est-ce-qu'on peut regarder x-men ? » « encore ? » « oui ! » Kida prit son fils dans les bras et la jeune femme de vingt deux ans l'emmena dans la salle à manger, s'installant sur le canapé. Le dvd était déjà dans le lecteur, il prit la télécommande et la bidouilla. Kida regardait son fils faire, il lui ressemblait tellement. Elle soupira et prit le petit bijou qu'elle avait autour du cou, un bijou qui paraissait insignifiant mais qui avait tellement de signification pour elle.
« maman ? » « oui ? » « il est où papa ? » Elle passa son bras autour de lui et l'attira contre elle, il posa sa tête sur sa cuisse, sa main caressait sa petite tête châtain
« je ne sais pas mon chéri, j'espère qu'il va bien » dit-elle se mordillant la lèvre
« tu crois que je vais le connaître un jour ? » « j'espère, je suis sûre qu'il t'adorerait ! » elle déposa un baiser sur le crâne de son fils et ils regardèrent le dvd. Ce n'était pas la première fois qu'il demandait où était son père, elle ne pouvait pas faire autrement, elle ne savait pas où il était.
Kida avait terminé sa journée shopping, les mains chargés de sacs, elle entra dans l'espace entrée de l'immeuble, un jeune homme qu'elle connaissait bien vint l'aider à porter ses sacs, c'était un de ses amis.
« Oui, bonjour ce serait pour avoir un renseignement s'il vous plait, est-ce qu'une certaine Kida Chamberry réside ici ? » demanda un jeune homme à l'accueil.
Oui, justement, là voilà qui arrive. » Kida tourna alors la tête vers la réception, elle avait crut entendre son nom. Elle s'arrêta alors dans sa marche.
« Kida ? » demanda-t-il, peu sûr de lui. Elle sentit une boule se formait dans son ventre, mais elle ne savait pas si c'était de joie ou de colère, peut-être un peu des deux.
« Est-ce que tu peux monter ça chez Maddie, Andreas y est normalement ? S'il te plait, sinon je te donne les clés de mon appart, tu n'as qu'à les mettre à l'entrée. Je te fais confiance. » dit-elle en cherchant ses clés dans son sac et le tendant au jeune homme à côté d'elle, elle le vit partir avec ses sac. Elle regarda alors celui qui la demandé et d'un geste impulsif, elle se retourna et sortit de l'immeuble.
« Kida attend moi ! » Elle ouvrit la porte d'un geste et sortit dehors, le froid lui glaça le sang mais elle continua sa route, plus beaucoup de personnes n'étaient dans les rues, il faisait froid à vrai dire, tous préféré être chez eux.
« Comment ça se fait que tu es ici ? » dit-elle en se retournant, le coupant dans sa course.
« je voulais savoir où tu étais, de tes nouvelles ? j'ai appris que tu étais là. » « De mes nouvelles ? » « Oui pourquoi. » Elle rit jaune.
« J'ai pas le temps désolé. dit-elle en se retournant mais il lui attrapa le bras si fort que lorsqu'elle se retourna elle se retrouva collé à lui.
« Tu me dois des explications, pourquoi t'es parti comme ça ? pourquoi tu m'as rien, dis ? » Elle se décolla de lui en le poussant.
« Parce que j'avais des problèmes » cria-t-elle.
« Quel problèmes ? » « Qui est-ce-qui t'as dis que j'étais là ? » à son expression, elle savait qui, sa mère.
« ta mère, c'est ta mère qui m'a dit que tu étais là Elle ne savait plus où se mettre, elle ne devait pas crier, elle n'avait pas le droit, c'est elle qui est partit comme ça et c'est elle qui gueulait.
« maman, pourquoi tu cries ? » la jeune femme leva alors la tête, son fils passait sa tête, de même que sa cousine.
« J'arrive mon coeur » Elle croisa les bras contre sa poitrine, de la buée sortait de sa bouche.
« tu as un fils ? » la jeune femme prit son courage à deux mains, il était là et elle se devait de lui dire la vérité.
« nous avons un fils. il a cinq ans. il s'appelle Andreas. » elle baissa la tête, honteuse. le choix de son prénom ne lui semblait plus très juste
« quoi ? » « je suis désolée. » dit-elle d'un ton fatiguée.
« je suis le père ? » Elle hocha la tête. Elle l'invita alors à monter, il ne refusa pas. Ce soir là il connut toute la vérité, ce soir là il connut son fils, ce soir là, il retrouva la femme qu'il avait toujours aimé. Andreas connut enfin son père, sauf que tout n'est pas aussi simple, Kol est déjà en couple, fiancé à une femme que sa mère lui avait imposé à vingt et un an. La vie ne peut pas être facile pour tout le monde n'est-ce-pas ?