Citation :

naveen, solveig - holmes.

hey jerk.

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NOM ◭ holmes. PRÉNOM(S) ◭ naveen, solveig. SURNOM(S) ◭ cherche (a).ÂGE ◭ vingt-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◭ née le 4 décembre à new york. MÉTIER/ÉTUDES ◭ agent du fbi en congés. SITUATION FINANCIÈRE ◭ pas assez payée en comparaison de ses heures de travail. STATUT CIVIL ◭ célibataire. TRAITS DE CARACTÈRE ◭ ambitieuse (très ambitieuse) ; optimiste ; professionnelle ; loyale ; souriante ; sociable ; empathique ; sensible (autant qu'on peut l'être dans son boulot) ; caractérielle ; impulsive ; imprudente (parfois) ; dynamique ; sportive ; jalouse ; protectrice ; combattive ; impatiente ; pointilleuse ; maniaque ; orgueilleuse ; gourmande ; maladroite (de temps en temps) ; joueuse ; susceptible ; rancunière ; méfiante ; cultivée ; ingénieuse ; toujours à vouloir sortir du lot ; naturelle ; franche. GROUPE ◭ hard worker. AVATAR ◭ olivia faisonsdesbébés wilde. CREDITS ◭ tumblr je sais plus *-*

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sportive devrait être son deuxième prénom, puisqu'elle fait du sport tous les matins, qui, à présent se réduit à une petite course quotidienne. ☆ elle est ceinture noire de karaté et d'aïkido, au final, mieux vaut ne pas l'emmerder. ☆ petite fille, on lui a diagnostiqué un QI de 174 et ses parents l'ont toujours poussée à l'extrême pour qu'elle donne le meilleur d'elle-même, ce qui fait d'elle une femme déterminée, dynamique et ambitieuse, parfois trop. ☆ elle a divorcé pour son travail, elle était mariée mais finalement la vie de couple ne convenait pas à ses ambitions qu'elle n'avait aucunement envie de revoir à la baisse. ☆ elle adore les fraises, mais son péché gourmand reste le cheesecake, qu'elle lutte pour éliminer après. ☆ elle n'est pas du genre à surveiller sa ligne, elle aime dire que chez elle ça se fait naturellement, ce qui est très injuste quand on voit quelles quantités de nourriture elle peut avaler. ☆ quand elle est énervée, vexée ou piquée au vif, elle peut partir dans de longs, très longs monologues qui en disent trop sur ses sentiments et impressions. souvent, ça se finit en drame, c'est sa maladresse à elle. ☆ elle a toujours cherché à atteindre la perfection, sans pour autant l'atteindre mais elle déteste l'échec. ☆ elle adore particulièrement les chats, elle a laissé le sien à Washington et c'est sans doute la chose qui lui manque le plus. ☆ fin gourmet, elle fait divinement bien la cuisine, même si elle a toujours rarement eu le temps de s'y mettre. ☆ elle a vu tellement de choses dans sa - pour le moment - courte carrière au FBI qu'elle doute qu'un jour elle pourrait avoir assez d'instinct maternel pour avoir des enfants. ☆ elle adore l'ambiance de noël mais déteste fêter son anniversaire. ☆ quand elle se concentre, elle a souvent un élastique à cheveux dans les mains et joue avec. ☆ elle rougit facilement et se mordille la lèvre quand elle est gênée. ☆ elle a suivi un stage d'étude du comportement et en connaît quelques éléments de base qui lui permettent de savoir à qui elle à affaire. ☆ parfois quand on l'énerve vraiment trop, elle sait viser le nez des gens avec son poing (a).

→ POURQUOI ECOUTEZ-VOUS LA RADIO ? pourquoi pas ? à vrai dire, si naveen écoute la radio, c'est surtout pour se tenir au courant ; de tout et de rien, ce qui peut se passer. généralement, elle déteste les musiques qui passent à la radio, tout simplement parce que ce sont les mêmes qui passent en boucle encore et encore, quant aux pubs, elles ont le don de l'énerver très vite : ainsi, si elle veut écouter de la musique, elle se contente des dizaines et dizaines d'albums qu'elle a en sa possession (à washington malheureusement, quelques uns sont restés dans sa boîte à gants). ce sont surtout des chaînes d'informations qu'elle écoute. quand il s'agit des émissions où les gens parlent de leurs malheurs, naveen se montre plutôt sarcastique, voire méchante : mais bon, personne ne peut l'entendre râler dans son coin, alors elle fait bien comme elle veut.
→ QUEL EST VOTRE PROBLÈME EN CE MOMENT ? elle n'a pas de problème ! du moins, c'est ce qu'elle clamerait haut et fort, dans son éternelle fierté. ce qu'elle dirait ouvertement aux gens qui insisteraient ce serait soit "écoute mec, fous moi la paix avant de t'en prendre une" ou, plus honnêtement "des problèmes avec moi-même"... ou avec un ami, elle ne saurait dire. elle a comme l'impression de poursuivre une quête sans fin, un mec qui ne veut même pas de son soutien, préférant sombrer dans l'alcool et autres affres de la dépression. elle aimerait l'aider, elle ne saurait pas dire pourtant pourquoi elle a lâché son job - temporairement hein - et fait tant de kilomètres pour lui et uniquement pour lui. ça semble trop compliqué à expliquer.
→ SERIEZ-VOUS PRÊT A DEMANDER CONSEILS A STEREO HEARTS ? POURQUOI ? certainement pas : il n'y a personne de plus personnel et secret que naveen. elle n'aime pas parler de ses problèmes et vu ce qu'elle pense des gens qui le font sur une chaîne de radio, il faudrait qu'elle soit bien bourrée pour se lancer dans une telle expérience. elle préfère être du genre à prendre ses problèmes à même le corps, plutôt que de s'épancher sur ses problèmes avec un téléphone et un mec débile à l'autre bout du fil, qui se contente de faire son boulot sans plus réfléchir que ça. elle compte bien prouver qu'elle peut se débrouiller seule en ce qui concerne ses problèmes personnels... même si ça fait un moment qu'elle est plus occupée à se pencher sur son boulot que sur sa vie personnelle et ce qu'elle peut ressentir.

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« J’y arrive pas… » « Je t’ai déjà dit, je crois bien, que si tu n’y arrives pas, c’est parce que tu ne t’en donnes pas les miens, Naveen… Réessaye, calme-toi et ça ira mieux. » « Mais… » « Allez, file, avant que je me fâche. » Petite fille, elle détestait cette vie qui était la sienne. Toujours les mêmes choses, toujours les mêmes exigences venues de la même personne. Cette mère qui demandait bien trop à cette gamine de huit ans environ, haute comme trois pommes. C’était comme ça de toute manière depuis que les parents de Naveen avaient décidé de divorcer. Au final, ils n’étaient pas assez d’accord sur l’éducation à donner à leur fille unique pour pouvoir s’entendre pour la vie. C’est ainsi qu’au final, son foyer avait été déchiré de part et d’autre de la ville, que ses parents ne se parlaient presque plus, si ce n’est dans quelques disputes dont le ton augmentait rapidement. Elle soupira, incapable de contredire sa mère, celle qui s’occupait d’elle pendant que papa ‘s’occupait de lui’ à ce qu’elle racontait. Tout ce que l’enfant prise au milieu de toutes ces histoires savait, c’était qu’elle ne voyait presque plus son paternel et que le manque était plus cruel que tout le travail d’école que sa mère lui faisait faire. Au fond, elle savait que c’était pour rattraper un tant soit peu les choses, de lui permettre d’aller plus haut encore que jamais et de briller. Et quelque part, malgré son jeune âge, elle le voulait aussi, cette petite fille aux cheveux bruns et aux yeux sombres. C’était tout ce qu’elle voulait, briller, attirer l’attention de sa maman, et qui sait, peut-être de son papa. Il n’y avait rien d’autre pour la préoccuper à cette époque là, elle alignait quelques amoureux dans la cour de l’école sans pour autant prendre ces petites histoires au sérieux. Il n’y avait que sa famille qui comptait. Cette famille qui était désormais réduite en lambeaux à travers New York, à cause d’elle… A cause de ‘ces capacités’ qu’elle avait à retenir les choses rapidement, cette intelligence, cette clairvoyance qui amenait sa mère à la pousser toujours plus loin, malgré les réticences du père. Les Holmes avaient peut-être quelque chose à compenser. C’était ce que le père de Naveen avait dit une fois lors de ses innombrables disputes avec sa femme. Et puis, le pourquoi du comment n’avait plus vraiment d’importance : tout ce qui comptait, c’était la lassitude qui s’emparait lentement mais sûrement de leur petite fille, sans pour autant qu’ils ne s’en rendent compte.

« T’es sûre de ce qu’on fait là ? » Elle releva les yeux vers l’homme qui venait de parler, arquant un sourcil en croisant le regard de son presque ex mari. « Affirmative. » Elle marqua pourtant une courte pause au moment de signer le papier qu’elle avait devant elle. Pourquoi ils faisaient ça déjà ? Ah oui, longue histoire qui arrivait à sa fin. Elle avait désormais vingt-six ans, un talent indéniable et des ambitions plein la tête. Au final, juste un mari pour la retenir et lui faire des scènes quand elle ne rentrait pas le week end. Définitivement, elle était persuadée d’avoir pris la bonne décision. Il soupira, en la voyant signer d’un air ferme et décidé. C’était fait à présent. Elle était divorcée, libérée de ses engagements vis-à-vis de cet homme avec qui elle avait du batailler comme une folle pour obtenir son célibat. Et elle ne l’avait même pas trompé, elle n’y avait jamais songé. Non, ils s’aimaient. Du moins, elle l’aimait, elle avait toujours été trop fière pour le dire certes, mais lui ne le lui avait jamais montré : c’était en tout cas, l’excuse qu’elle se trouvait pour accepter la dure fatalité qui s’écrasait sur leur mariage. Ils avaient vingt-quatre ans, à cette époque là quand ils se sont croisés, qu’ils se sont aimés sur ce qui ressemblait à un coup de tête. Tout s’était fait très vite et au bout de mois de bataille, tout tombait à l’eau aussi vite. Elle se lançait désormais dans une carrière au sein d’une unité du FBI, après avoir bataillé dans ses études et tout au long du stage, et lui, il voulait à présent fonder une famille. Qui sait, peut-être que c’était ça, sa démonstration d’amour. Mais non, définitivement non : sa mère n’avait jamais eu l’étoffe d’une vraie mère. Ambitieuse, sectaire, folle à lier ou presque, Naveen savait pertinemment qu’elle finirait ainsi également, et qu’il n’y avait dans sa vie, aucune place pour le moindre enfant. Elle le regarda signer également, marque de fatalité qui vint s’écraser entre eux d’eux alors qu’elle le fixait pendant un long moment. C’était fait. Elle rentrerait seule ce soir, avec la certitude d’être seule pour les années à venir. C’était ça, le résultat de sa pathétique enfance, celle où elle avait été dressée pour devenir une hyperactive maniaque, celle qu’elle était désormais devenue à cent pour cent. Elle vouait presque sa vie à la solitude en agissant ainsi, mais à présent sa profession lui offrait bien trop de possibilités pour qu’elle y renonce. Quelle pathétique balance qui se jouait à présent dans sa tête. Elle n’avait plus à réfléchir, elle avait signé, elle était désormais bel et bien divorcée, prête à courir les rues de Washington à la recherche de jeunes hommes sexy. Tu parles. Ca, encore une fois, ce n’était pas son genre.

« Holmes, vous pouvez me dire ce que c’est ça ? » « Une demande de retrait. Temporaire. » Elle faisait bien de le préciser, en détachant soigneusement le mot du reste de la phrase. Au fond, alors qu’elle faisait face à son chef d’unité, elle était incapable de savoir si elle prenait la bonne décision ou non. Non, sans doute que non. Si Skyler était parti, c’était bien pour une raison : être seul, loin du moindre souvenir de Washington et pourtant, ce qu’elle avait entendu remonter sur lui, n’avait rien de glorieux. Les mois, même quelques années de travail les liaient et étrangement, malgré tout, elle était incapable de rester les bras croisés à ne rien faire tandis que son - ancien – collègue se laisser aller dans les affres de la tristesse. Peut-être qu’elle n’était pas le genre de fille assez sensible pour l’écouter, et savoir quoi dire. Il avait perdu sa femme après tout, et peut-être un petit peu à cause du boulot insuffisant qu’elle avait fourni. Elle n’en savait rien, mais quelque part, dans un coin de sa tête, ça la travaillait parfois. Souvent d’ailleurs. « C’est personnel. J’ai… besoin de faire le tri. » Elle avait l’impression que c’était important de préciser pourquoi elle agissait ainsi. Elle en avait besoin, quelque part. Un genre de rédemption qui sait, si tant est qu’elle soit capable de l’obtenir un beau jour. Elle avait désormais vingt-sept ans, elle était divorcée depuis un an et elle avait renoncé à son mariage : qu’est ce qu’elle pouvait savoir sur la peine que l’on pouvait ressentir en perdant l’amour de sa vie ? Probablement qu’elle n’avait jamais été capable d’aimer dans sa vie encore. Elle soupira légèrement, sous le regard inquisiteur de son chef, pourtant, elle ne détourna pas les yeux, prête à aller droit au but. Elle n’avait plus rien à perdre, si ce n’est son boulot. M’enfin, ce n’était étrangement pas ce qui lui traversait l’esprit à l’instant, elle s’imaginait déjà sur les routes vers l’Alaska, Anchorage, et ce, coûte que coûte.