tu parles, tu as été mis sur terre, pour me rendre folle, une folle alliée.

journée de merde. le souffle du vent sur les carreaux provoquait mon désintérêt complet pour cette journée écrite d'avance. ça fait chier. de se lever, d'admirer les gens travailler, entendre ma sœur se plaindre que son travail est trop compliqué. t'as qu'à choisir autre chose. je ne dis rien, je subis... je prends mon service que tard dans la soirée et tant mieux. je la laissais partir, et en profitais pour prendre une douche, passer un coup de fils auprès d'un pote qui à la main légère lorsqu'il s'agit de me donner des petits trucs en plus. Je venais de finir de me laver quand soudain, on frappait à la porte. ma sœur allait criser, si elle savait qui j’emmène chez nous, pff, qu'importe, elle n'allait pas en mourir, elle ne serait absolument rien. rapidement il entrait sa sale dégaine de camé, mais j'avais la même. je n'avais aucun jugement à donner. mais il semblait pressant voir,désagréable avec son regard sur moi. quoi ? il pensait tout de même pas que j'allais le laisser me toucher. J'étais facile mais pas au point que tout le monde me passe dessus. s'énervant il tenait avec force mon poignet, me soufflant. « je te promet que si tu me payes pas en fin de semaine, ton petit minois ne sera plus présentable. » fuck. mais aucunes paroles ne sortirent de ma bouche, il claquait la porte. J'étais dans la merde. mais trop à l'ouest pour penser correctement, je partais pour mon job, serveuse dans un bar. super. Mais qu'importe qui se plaindrait en ce début de soirée. j'enfilais ma tenue, avant de passer derrière le bar, la tête ailleurs. Je me prenais un verre, pas bien durant le service, mais le patron n'était pas très regardant, tant mieux.

p*tain d'obsession. Je te fixe au loin, rigolant avec les tiens, qu'est-ce qui m'attire tant chez toi ? Ton sale caractère, ton fric ? Ton cul ? oh oui, ce petit cul qui me rend folle, qui me rend plus accroc qu'à toutes les drogues que je connais. P*tain, qu'est-ce que je suis sensée faire. « tu comptes les mater longtemps sans rien faire ou prendre leurs commandes ? » hein ? je regardais mon collègue du coin de l’œil avant de me reprendre. ouai, je vais travailler et j'aurai ce super trophée de meilleur employé du mois, ma seule réussite dans une vie. Secouant la tête, j'appréhendais, je haïssais autant que j'excitais à l'idée de me rapprocher d'eux. je le fixais que lui, même s'il semblait bien occupé. qu'importe. je le fixais disant d'une voix détacher mais qui voulait dire. "on se connait hein ? p'tit con, elles ne te méritent pas ses meufs dans tes bras." « qu'est-ce que je vous serre ? » me mordillant les lèvres, je prenais sur moi pour ne ma gerber face à cette abondance de fric, à cette envie de les étrangler. tu me rends folle.