Citation :

Sonny, Fitzgerald.

« Au rayon romanesque des amours impossibles,
il n'y a pas trente-six solutions, il y en a mille. »

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NOM ◭ Elle porte le nom de son père, Fitzgerald, ancien gérant d'une grande entreprise internationale. PRÉNOM(S) ◭ Elle s'appelle Sonny. Un prénom qu'elle n'a jamais renié et qu'elle trouve, au contraire, assez mélodieux. Son deuxième nom est Caroline, mais elle l'utilise très peu. SURNOM(S) ◭ Sonny lui convient très bien. Durant toute son enfance, on l'a appelée 'chaton', ou encore 'blondie'. ÂGE ◭ Notre demoiselle vient de fêter ses vingt-six ans, il y a cela d'un mois tout juste. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◭ Sonny est née un 22 janvier, à Anchorage. MÉTIER/ÉTUDES ◭ La jolie blonde est directrice d'une célèbre entreprise de prêt-à-porter, Me&You, que son père lui a légué à sa mort, il y a cela de trois ans. SITUATION FINANCIÈRE ◭ Elle vit dans un milieu aisé, il n'y a pas de doute, mais ça ne lui ai pas tombé dessus comme ça. STATUT CIVIL ◭ Selon elle, pour s'adonner exclusivement à son travail, une femme se doit d'être célibataire et sans enfant, ce qu'elle est, évidemment. TRAITS DE CARACTÈRE ◭ ambitieuse, caractérielle, solitaire, passionnante, stressée, audacieuse, déterminée, directe, impulsive, forte, futée, imprévisible, honnête, jalouse, indépendante, débrouillarde, négative, mystérieuse, orgueilleuse, rancunière, susceptible, troublante, attachante, têtue. GROUPE ◭ Hard worker. AVATAR ◭ Amber Heard. CREDITS ◭ écrire ici

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est atteinte de la mucoviscidose depuis un an ◭ ne vit que pour son travail ◭ a tendance à ne jamais s'occuper de sa maladie ◭ la voit comme quelque chose qui passe en second plan ◭ est toujours nerveuse, la plupart du temps ◭ a toujours peur de ne pas réussir sa vie ◭ déteste les bouchons ◭ ne désire pas tomber amoureuse ◭ déteste les animaux ◭ a la phobie des oiseaux et des bêtes à plumes ◭ est accroc à la mode ◭ arrêter de fumer a été un véritable choc pour elle ◭ depuis, elle a toujours quelque chose dans la bouche ◭ est une grande maniaque, son appartement est nickel ◭ prend régulièrement soin de ses cheveux ◭ jure comme un véritable mec.

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Il a fait de ma vie un enfer, un tourbillon sans fin de galères. Mais c'est grâce à lui que je me sens un peu plus vivante, chaque jour que Dieu fait.
« Ton père est mort, Sonny. » « Et alors, maman ?! Qu'est-ce que ça peut me faire ? Je n'ai jamais eu de père ! » Elle avait vingt trois ans, à l'époque, et son père n'existait même plus pour elle. Il n'existait plus depuis qu'il les avait abandonnées, sa femme, Julia, et sa jeune fille de quatre ans. Sonny n'avait plus aucun souvenir de lui, et n'avait jamais eu le désir de nouer des liens avec son père. Vivant comme serveuse dans un bar miteux, elle ne se plaignait pas, et sa mère se démenait tant bien que mal, dans son uniforme de femme de ménage, pour leur offrir de quoi manger chaque jour. La vie avait toujours été dur avec cette petite famille. Julia était, depuis le départ de son mari, tombée maintes et maintes fois amoureuse de pauvres types qu'elle se serait bien gardée de ramener à la maison. Pas très responsable, mais très protectrice envers sa fille, Sonny avait toujours su conserver cette amour infinie envers sa mère, qu'elle considérait presque comme son idole. « Il t'a léguée toute sa fortune. » La jolie blonde avait levé les yeux vers sa mère, l'air profondément surpris et méfiant. « Sa fortune ? Qu'est-ce que tu racontes ?! » Julia s'était approchée de sa fille, glissant sa main dans la sienne, pour lui offrir le plus attendrissant des sourires. « Maman, qu'est-ce que t'as derrière la tête ? Qu'est-ce qu'il se passe ?! » « Et bien... Ton père a été le directeur de Me&You pendant plus de vingt ans.. Et.. il te lègue cette entreprise... » Une seconde. Deux. Trois. Cinq. Dix. Un éclat de rire. Un fou rire impossible à cesser de la part de Sonny. Se foutait-elle de sa fille ? Comme si un miracle pouvait se produire ! « Arrête de déconner, maman, c'est pas drôle ! Tu m'as toujours dis que mon père était un con, qu'il n'avait aucun fric, ni quoique ce soit ! » « J'ai dis ça... peut être parce que je voulais te garder auprès de moi ?! » Un sourire angélique se dessina sur ses lèvres, tandis que Sonny levait les yeux au ciel, bizarrement amusée par sa réplique. Sa mère ne manquera décidément jamais de tact... « Mais je te jure sur ta petite tête de blondinette que c'est vrai ! Le notaire m'a appelée il y a une heure, il m'a dit qu'on devait le voir demain, pour voir si tu étais d'accord. » « Non mais t'es dingue ! J'ai arrêté mes études à dix-huit ans, maman, j'ai aucune compétence ! » « Et alors ? Tente ta chance, ça vaut rien d'essayer ! » La mère et la fille avaient ce grand défaut commun: celui d'être bornée jusqu'aux bouts des ongles. Et ce fut Julia qui eut le dernier mot. Sonny se rendit le lendemain à ce cher rendez-vous, et se trouva être, quelques mois plus tard, la gérante d'une célèbre entreprise de prêt-à-porter, elle qui endossait autrefois le statut de serveuse.

On est vivants tant qu'on est inconscients.
« Cooper, dans mon bureau tout de suite, on a deux-trois trucs à régler ! Plus vite que ça ! » Trois années ont passé. Notre Sonny Fitzgerald a bien changé, et s'est transformée en vrai femme d'affaires. Après avoir débuté un parcours totalement chaotique en tant que directrice de l'entreprise Me&You, Sonny s'est révélée avoir un réel intérêt à la mode et au prêt-à-porter, et n'a pas hésité à prendre les choses en main, à sa manière. De nouvelles tendances, du changement, des styles beaucoup plus modernes et chics. Ce changement de directeur s'est révélé être un véritable succès, et l'entreprise devient de plus en plus importante, exportant principalement dans toute l'Europe et aux Etats-Unis. Si elle rêvait un jour devenir quelqu'un, son voeux était enfin devenu réalité. Sa mère reste sa principale confidente, celle qui gère à ses côtés l'entreprise. Elle a pu lui offrir la maison de ses rêves. Malheureusement, Sonny est venue un peu trop penchée boulot, tout le contraire de ce qu'elle était il y a quatre ans. Totalement accroc au travail, la jolie blonde a tendance à ne vivre que pour ça, ce qui lui cause bien des soucis niveau vie privée. En effet, Sonny ne désire pas tomber amoureuse. Pour subvenir à ses besoins de femme, elle couche avec le plus beau partie d'Anchorage. Il faut dire qu'elle n'est pas spécialement repoussante, bien au contraire !
« Mademoiselle Fitzgerald, vous êtes atteinte de la mucoviscidose... Je suis désolé... » Elle était assise sur cette chaise dure et froide, dans cette pièce blanche et qui donne le cafard. Et elle avait l'impression que le plafond lui tombait sur la tête. Chaque mot que le médecin avait prononcé était comme une bombe à retardements. « Combien de temps il me reste à vivre ? » Elle s'était automatiquement posée cette question. Elle n'avait pas peur de la mort. Elle n'avait pas le choix, de toute façon. Elle s'efforcerait de faire comme si ça ne l'atteignait pas, comme si elle attendait le jour où elle mourra. Ne rien dire à personne. Faire comme si de rien était. Alors que son monde venait de s'écrouler. « Ça ne veut rien dire, mademoiselle... Vous pouvez très bien vivre longtemps. Il faut juste faire attention, vivre avec cette maladie, la voir comme une épreuve de la vie, et non pas comme une bombe à retardement. » Elle avait rit. Un rire nerveux, forcé, pour montrer son agacement. « Arrêtez de faire comme ci ça n'était pas un fardeau. Cette maladie va me tuer, tôt ou tard, je n'ai pas le choix, et vous le savez très bien. Je refuse de me faire soigner. » Puis elle avait attrapé son sac hors de prix, avait correctement replacé son manteau, et était sortie de la salle, sans même adresser un regard à son médecin.

Au rayon romanesque des amours impossibles, il n'y a pas trente-six solutions, il y en a mille.[/center]
« Bordel de merde ! » Jurant comme un véritable mec, Sonny avait sortit de sa belle Audi TT qui venait de percuter la voiture de devant, dans un carrefour. Si elle allait vite, ce n'était sûrement pas elle en tort, puisqu'elle avait la priorité. Et Sonny Fitzgerald avait bien l'intention de ne pas laisser filer une occasion en or de défouler les nerfs de sa mauvaise journée. Elle sortit de de la voiture, avant de s'avancer d'un pas pressé, ses talons claquant sur le macadam de la route. « Non mais vous êtes malade ? J'avais la priorité ! » Le jeune homme lui tournait le dos, inspectant les dégâts de sa voiture qu'il semblait considérer comme son petit bébé. Les lunettes de soleil sur le nez, il finit par croiser les bras, lui faisant face. « Quoi ? Vous rigolez, c'est moi qui avait la priorité ! » « Ah oui ? Voyez les panneaux ! A moins qu'en plus de ne pas savoir conduire, vous ne savez pas lire ! » Il avait levé les yeux au ciel, complètement exaspéré par cette nana, folle de rage mais incroyablement sexy. S'il était tombé sur une femme chiante et gueularde, il n'en était pas moins que même en se comportant comme une camionneuse, cette petite blondinette lui plaisait fort bien.
De cet accident s'en suivit une bien longue dispute, bloquant la circulation durant de nombreuses minutes à des conducteurs qui ne cessaient de klaxonner.
« Mademoiselle Fitzgerald ? » « Quoi ?! » « Voici votre nouveau médecin, le docteur Ainsworth. Ce sera lui qui s'occupera de vous, maintenant. » Et il était arrivé, les mains dans les poches, son petit sourire ironique suspendu à ses lèvres, son carnet de notes sous le bras. Il lui avait tendu la main. Sonny l'avait regardé, sans daigner lui serrer la main qu'il lui tendait. « Quoi ?! Vous ? Dites moi que je rêve ! » Il avait grimacé, levant les yeus au ciel. « Oh non, tout mais pas elle ! » « Ne vous sentez pas obligé de vous occuper de moi, j'ai déjà dis à l'ancien que je ne souhaitais pas me faire soigner. » Le médecin s'était retourné vers l'infirmière, qui comprit aussitôt le message et referma la porte derrière elle, les laissant tous les deux dans cette petite pièce qui semblait tout à coup... étouffante. « Qu'est-ce qui vous prend ? Vous allez me faire gober vos tubes respirations de force ?! » Caelan se mit à rire. Un rire gras, crisant, résonnant lentement dans les oreilles de la belle. Il voulait qu'elle le frappe avec son sac ou quoi ? « Votre cas est assez rare, mademoiselle Fitzgerald ! Une jolie blonde, si jeune, si belle, ne devrait pas se comporter avec un médecin de la sorte... si sexy, si charmant. Je suis sûr que je vous fais tourner la tête, pas vrai ?! » Elle avait haussé un sourcil, avant de prendre son sac à main. « En plus d'être un mauvais conducteur, c'est un mauvais dragueur ! Ne vous faites pas du mal pour rien, vous ne me reverrez plus dans cet hôpital. » « Hé bien vous vous trompez, car dorénavant, c'est moi qui s'occupera de vous. Et ne croyez pas que je vais attendre vos rendez-vous, tous les mercredis matins, dans mon bureau. Je vois très bien le genre de femme que vous êtes. Le genre un peu casse-pied, qui a envie de faire chier son monde et qui ne veut pas se faire soigner juste pour se montrer héroïne. » Il avait réussit à la faire sortir de ses gonds. Ses jolies joues virèrent lentement au rose, et elle s'approcha de son visage, si prêt que ses longs cheveux blonds effleuraient le visage du docteur, pour lui marmonner quelques mots, de sa voix sèche et dure. « Vous ne connaissez rien de ma vie. Vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas qui je suis. Alors allez vous faire foutre, vous et votre sourire à la con. Je ne me soignerais pas, et vous pouvez toujours rêver pour vos putains de rendez-vous ! » Sur ce, elle avait attrapé son écharpe, et était sortie de son bureau en claquant la porte. « Ouuh, quelle vulgarité, je suis outré ! » Quel con.
Alors qu'elle était persuadé de ne pas venir à ce cher rendez-vous, ce fut bien une tignasse blonde, vêtue d'un tailleur moulant et d'escarpins noirs, qui frappa grassement à la porte de son cher médecin préféré. Et ça se répéta, tous les mercredis matins, vers les 8h, avant qu'elle parte au travail. Elle le retrouvait, il lui donnait de quoi se faire soigner, lui faisait quelques examens, vérifiait si tout allait bien, et elle repartait, en jurant ne plus jamais revenir.
Une drôle de relation ambiguë s'est installée, mélangeant attirance, tension sexuelle et engueulades interminables. Dans le service, tout le monde les connait, tout le monde voit comment leur relation a évolué depuis un an. Caelan tient à Sonny, c'est évident. Il vit dans la peur de la perdre un jour, de ne plus jamais revoir sa jolie petite tête blonde. Et Sonny... Hé bien, c'est Sonny. Bourreau du travail, la jeune femme ne laisse aucune once de sentiments l'envahir, bien que cette foutue attirance qui la rapproche de plus en plus de Calean la rend dingue.